A quoi sert l'école ?

Voilà un grand débat : à quoi sert donc l'école ??

A apprendre ? Certainement, mais on peut apprendre aussi en lisant, en surfant (merci wikipédia notamment), en regardant des émissions comme C'est pas sorcier..... quelle excellente émission ! Un "apprenant" pour montrer le chemin, guider jusqu'à l'autonomie, un "appreneur" qui ne demande qu'à découvrir.... et voilà ! A-t-on besoin pour ça de l'Ecole ?

A vivre en société ? peut-être, mais il existe pour cela aussi des tas de clubs sportifs, associations, mouvements (je pense notamment au Scoutisme) qui apprennent très bien le "vivre ensemble"..... ne serait-e que dans une famille on commence à apprendre à vivre ensemble...

Mais alors à quoi sert l'ecole ? Pourquoi donc aller à l'école ? Pourquoi se contrainwwdre à des horaires fixes, des levers de bonne heure - et de bonne humeur, alors qu'on pourrait se lever à l'heure qu'on veut, allumer le Net pour commencer les cours d'histoire ou de grammaire, s'arrêter pour le déjeuner et participer à la vie collective en mettant le couvert / préparant le repas / faisant la vaisselle etc...

Nous avons découvert ici la vraie raison de l'école : elle sert bien sûr à être HEUREUX !

Comme il est agréable d'emmener chaque matin ses enfants à l'école avec le sourire parce qu'on sait que là-bas les enseignant(e)s ont un but précis et général dans tout l'Ecole : que leurs élèves soient heureux. "Oser la fraternité" c'est le résumé du mot d'ordre de l'école de nos enfants. Nous n'avons pas choisi particulièrement cette école : elle est sur notre secteur géographique : en plus, nous y allons à pieds !
Nous avons choisi l'Enseignement Catholique oui en espérant ne pas "tomber" dans une école "privée" où les élèves sont inscrits dans le seul but d'être "mieux encadrés niveau discipline et avec de bons résultats au bac" (sic).

Le hasard (mais je ne crois plus au hasard depuis longtemps...). La Providence donc a mis notre route sur celle des Frères de Ploërmel dont la Mission est l'Instruction chrétienne comme les Frères des Ecoles Chrétiennes.
En théorie, on ne pouvait rêver mieux....
Dans les faits, c'est une joie quoitidienne de savoir que enfants sont heureux (et viennent pour ça si, si à l'école !), qu'on leur propose un nombre incroyable de projets bien construits, d'une grande ouverture intellectuelle, et où chacun du plus pauvre intellectuellement au plus brillant a sa place....
Sérénité quoitidienne de savoir les enseignat(e)s présent(e)s aux élèves, aux parents : je n'ai jamais cherché plus de 5 minutes un enseignat à qui je voulais parler... un problème ? une solution dans la demi journée ! Accueil, écoute.... on ne se heurte pas à l' "administratif" mais on est écouté. Un enfant difficile à la maison ? On peut en parler à l'école, le souci sera porté......

Je m'arrête car je pourrais encore écrire des heures tout le bien que je pense du réseau mennaisien.... mais je continue de bénir le Seigneur chaque jour de sa clairvoyance de nous avoir faits nous trouver là à ce moment là....

Dommage je n'arrive pas à mettre le logo du reseau mennaisien en illustration, mais vous trouverez tout sur :
http://www.mennaisien.org

Comments

[booboon]

Bonsoir Nicole,
pour la question pratique de l'article en page d'accueil j'avoue que je ne sais pas comment faire : je m'y perds un peu dans l'administration de ce blog et n'ai pas le temps de m'y plonger !

Pour l'école, je vous crois.... je ne voulais en aucun cas faire l'éloge du "pivé" par rapport au "public". Il se trouve que comme enseignante j'ai été formée dans l'enseignement catholique et que
j'y ai été bien formée je trouve.
mais j'ai fait la plus grande partie de ma scolarité dans le public et j'y ai été très heureuse aussi.
Pour nos enfants nous avons choisi l'enseignement catholique quand nous étions dans les Landes, mais......même si nos enfants y étaient heureux, à part une célébration à Noël et une à Pâques, je ne
peux pas dire qu'ils aient vécu des choses extraordinaires.... et j'avais été très énervée par le comportement des parents qui voulaient à tout prix "préserver leurs enfants de mauvaises
fréquentations, faire de leurs enfants l'élite sociale (je résume mais c'est l'esprit)". cette attitude m'avait inspiré un billet d'humeur pour le site de la paroisse d'ailleurs.... et si j'avais
eu conscience de cela plus tôt, nous aurions sûrement choisi la facilité géographique et mis nos enfants dans l'école la plus proche de chez nous.
Mais ici, c'est encore différent : nous sommes en Bretagne et l'enseignement catholique est majoritaire, et soutenu largement par les municipalités. Ce qui parfois fait qu'il y a très peu de
différence entre public et privé.

Dans cette page, je voulais quand même rendre un hommage sincère à ceux pour qui l'éducation n'est pas un vain mot..... je sais bien que les écoles publiques où les enseignants sont très présents
existent.....heureusement ! Et pour nous, ici et maintenant c'est une école du réseau mennaisien que je ne connaissais pas du tout du tout avant d'arriver là..... alors je rends grâces, c'est le
mot !

[Nic]

Bonsoir Blandine,
je suis heureuse pour vous et vos enfants, vous avez trouvé l'école idéale dans laquelle vos petits vont pouvoir s'épanouir et aussi être éduqués comme vous l’avez déjà fait en temps que parents.
Vous marchez en tandem avec les enseignants de vos enfants et tout beigne ... Oui mais quand on a pas le choix? Cela veut-il dire que nos enfants ont moins de chance? Dans notre village il n'y a
pas d'école. Mes enfants ont dû prendre comme beaucoup de petits campagnards, le car de ramassage dès 3ans, un trajet beaucoup trop long (1h30 à 2h par jour), c'est le point le plus négatif dans
leur scolarité. Ils se rendaient à l'école laïque, car nous n'avions pas d'autre choix, dans le regroupement scolaire (une école dans un village différent suivant le niveau, d'où ce ramassage
impossible à gérer).
De l'école en elle-même et de ses enseignants, je n'ai pas à me plaindre. Dès l'entrée en maternelle de mon premier enfant, j'ai adhéré à une fédération de parents d'élève et j'ai été élue comme
parent délégué de classe. J'ai toujours entretenu d'excellentes relations avec les instits et les parents d'élèves. Je n'ai jamais non plus cherché après un instit plus de 5 minutes quand je
voulais discuter avec l'un d'eux. Ce ne sont pas des fonctionnaires qui regardaient l'heure mais ils prenaient le temps de discuter avec vous. Nous avons porté ensemble des projets (classe de
neige, échanges entre classes de huit jours dans les familles, sorties culturelles ou voyages...) J'ai accompagné des groupes pour certaines sortie. A vrai dire les éducateurs de mes enfants sont
devenus des amis. Maintenant que mes enfants ont quitté depuis longtemps l'école, j'entretiens toujours des liens avec les enseignants qui ont pourtant changé depuis. Il m'est arrivé deux années de
suite d'aller chanter avec les enfants pour les accompagner dans une petite comédie musicale. J'ai fait aussi il y a deux ans une petite animation en maternelle sur la vie des papillons, ainsi
qu'une plus importante pour tous les enfants des écoles de deux cantons. Je pourrais encore vous citer d'autres échanges mais ce serait trop long.
La seule fois où la question de l'école privée s'est posée pour mes enfants, c'est pour l'aîné après le BAC. Il cherchait une école d'ingénieur. Il était accepté dans plusieurs mais vu le prix...
il est entré en math sup dans un lycée publique. Pour le deuxième qui a eu de sérieux problèmes de santé alors qu'il était en deuxième année d'IUT, nous avons reçu un sérieux soutien de ses profs.
Il a pu passer son examen pendant les vacances dans une deuxième session. Alors, personnellement, je ne me plains pas de l'école publique. Une école peut-être un peu moins protégée car elle est
obligée de recevoir tout le monde, mais c'est l'école de la vie!

[Nic]

Bonjour Blandine,
juste une petite question en passant car je dois partir. Serait-il possible de faire en sorte que le dernier article de votre blog paraisse en page d'accueil?J'allais passer à côté de celui-ci car
je ne l'avais pas vu. Je viendrais plus tard pour vous donner mes impressions sur l'école de la République puisque chez nous, nous n'avons pas le choix. Les écoles privées n'existent pas. Mais vous
verrez que ce n'est pas aussi négatif que certains voudraient bien nous le faire croire. Bonne journée!

[jean gauci]

Ah oui, Blandine, oui aux écoles catholiques qui veillent à une vraie présence auprès des enfants... Mes petits enfants ont été au jardin d'enfants de religieuses animées de spiritualité salésienne
( St Françoise de Sales). Ils s'y sont épanouis, instruits, ouverts à Jésus et ... ont sauté une classe parce qu'en arrivant au primaire, ils savaient lire couramment et connaissait dèja les bases
de l'arithmétique... Des têtes bien pleines et têtes bien faites !